Wild Wild Monks.
Quoi de plus naturel que de consacrer ce premier post au groupe qui a inspiré le nom de notre blog : THE MONKS.
Hmm, oui. En même temps, commencer avec The Monks c'est placer la barre très haut. J'ai beau essayer de trouver un équivalent actuel au groupe, en musique, cinéma, politique ou littérature, je ne trouve pas... Et puis de toute façon toute comparaison serait débile, donc allons droit au but :
C'est l'histoire de cinq jeunes américains exilés en Allemagne le temps de leur service militaire, et qui ne font pas dans la dentelle. Les Monks ne croient en rien. Les Monks pensent que tout est possible. Les Monks donnent tout. Les Monks exigent tout. Rarement un groupe aura été aussi loin, que ce soit musicalement, dans les textes, dans l'attitude ou dans l'apparence. Violents, furieux, dérangeants, mystérieux, sauvages, fous... À croire que c'est l'armée qui les a rendus comme ça.
En 1963, avant la naissance de The Monks, il y a The Torquays, leur premier groupe. Mais une fois leur service militaire terminé, ils rebaptisent leur groupe, rasent le haut de leur crâne, enfilent des soutanes et donnent leurs premiers concerts à Hamburg, où ils déclenchent à chaque fois de sévères bastons dans une hystérie collective.
Pour l'époque, c'est du jamais vu. Nous sommes en 1966 et Les Monks laissent perplexes bon nombre des spectateurs venus assiter à leurs concerts. Ca cogne fort et dans tous les sens, ça sature, ça hurle des insanités, ça joue du banjo électrique, ça prend du speed, ça boit beaucoup d'alcool (fort). Ce qui n'empêchera pas la maison de disques Polydor de sortir leur premier et unique album : Black Monk Time
L'édition originale comporte 12 morceaux, tous plus fous les uns que les autres, avec pour thèmes la guerre, la mort, la haine, les filles et l'alcool. Les Monks insultent tout le monde, s'acharnant au passage sur le phénomène Hippie. Il n'y a aucune limite. Et il faut croire que Polydor n'en avait pas non plus, pour oser sortir un tel album en pleine ère pop.
Le groupe participe à plusieurs émissions de TV Allemandes, comme "Beat Up". Ils font une tournée dans tous le pays en première partie de The Easybeats et ils atteignent le statut de gloire locale à Hamburg. Malgré ce succès d'estime, les ventes de l'album sont catastrophiques et Black Monk Time ne rentre même pas dans les Charts.
À la fin de l'année 1966, après la parution de leur premier maxi "Complication" et de leur album "Black Monk Time", le groupe sort le single "Love Can Tame The Wild/He Went Down To The Sea". Très étrangement, ce disque contient deux ballades insipides et sans personnalité. Les Monks y sont musicalement méconnaissables. Peu de temps après la sortie de ce dernier single, les membres du groupe rentrent aux Etats-Unis sans laisser de traces ni donner de nouvelles à leur maison de disques. Les Monks se reformeront ponctuellement entre 1990 et 1992.
The Monks - Boys are Boys and Girls are Choice
Hmm, oui. En même temps, commencer avec The Monks c'est placer la barre très haut. J'ai beau essayer de trouver un équivalent actuel au groupe, en musique, cinéma, politique ou littérature, je ne trouve pas... Et puis de toute façon toute comparaison serait débile, donc allons droit au but :
C'est l'histoire de cinq jeunes américains exilés en Allemagne le temps de leur service militaire, et qui ne font pas dans la dentelle. Les Monks ne croient en rien. Les Monks pensent que tout est possible. Les Monks donnent tout. Les Monks exigent tout. Rarement un groupe aura été aussi loin, que ce soit musicalement, dans les textes, dans l'attitude ou dans l'apparence. Violents, furieux, dérangeants, mystérieux, sauvages, fous... À croire que c'est l'armée qui les a rendus comme ça.
En 1963, avant la naissance de The Monks, il y a The Torquays, leur premier groupe. Mais une fois leur service militaire terminé, ils rebaptisent leur groupe, rasent le haut de leur crâne, enfilent des soutanes et donnent leurs premiers concerts à Hamburg, où ils déclenchent à chaque fois de sévères bastons dans une hystérie collective.
Pour l'époque, c'est du jamais vu. Nous sommes en 1966 et Les Monks laissent perplexes bon nombre des spectateurs venus assiter à leurs concerts. Ca cogne fort et dans tous les sens, ça sature, ça hurle des insanités, ça joue du banjo électrique, ça prend du speed, ça boit beaucoup d'alcool (fort). Ce qui n'empêchera pas la maison de disques Polydor de sortir leur premier et unique album : Black Monk Time
L'édition originale comporte 12 morceaux, tous plus fous les uns que les autres, avec pour thèmes la guerre, la mort, la haine, les filles et l'alcool. Les Monks insultent tout le monde, s'acharnant au passage sur le phénomène Hippie. Il n'y a aucune limite. Et il faut croire que Polydor n'en avait pas non plus, pour oser sortir un tel album en pleine ère pop.
Le groupe participe à plusieurs émissions de TV Allemandes, comme "Beat Up". Ils font une tournée dans tous le pays en première partie de The Easybeats et ils atteignent le statut de gloire locale à Hamburg. Malgré ce succès d'estime, les ventes de l'album sont catastrophiques et Black Monk Time ne rentre même pas dans les Charts.
À la fin de l'année 1966, après la parution de leur premier maxi "Complication" et de leur album "Black Monk Time", le groupe sort le single "Love Can Tame The Wild/He Went Down To The Sea". Très étrangement, ce disque contient deux ballades insipides et sans personnalité. Les Monks y sont musicalement méconnaissables. Peu de temps après la sortie de ce dernier single, les membres du groupe rentrent aux Etats-Unis sans laisser de traces ni donner de nouvelles à leur maison de disques. Les Monks se reformeront ponctuellement entre 1990 et 1992.
The Monks - Boys are Boys and Girls are Choice
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